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En attendant le tome 4 des Lutins UrbainsLe péril Groumf –, il n’est pas interdit de se souvenir du futur… Quoi de mieux alors qu’un peu d’archéo-lutinologie ?

C’était un jour de novembre 2013. Sur son blog, la regrettée Gudule – “écrivaine pour la jeunesse, surtout, et pour les adultes aussi un peu” – évoquait ses souvenirs d’enfance : cousin Jean… les anges gardiens… Aussitôt, les commentaires fusaient. Comment, des anges gardiens, en arriva-t-on aux “doudous-garous” puis aux doudous tout court ? Toujours est-il… une dénommée “Flore” prenait le clavier :

Ça me rappelle l’origine du surnom de mon copain (et papa des loups, garous ou pas). On avait acheté un bouquin illustré sur les lutins modernes à la mode de Bretagne (acheté au festival de Brocéliande, d’ailleurs). Et dedans, il y avait un lutin (pas trop le physique du lutin habituel) qui récupérait les doudous des enfants quand ceux-ci les abandonnaient : il récupérait les doudous mal aimés en fait. Et le lutin (au physique de yéti, faut le reconnaître) s’appelait Groumpf. Fou rire en lisant l’histoire, surnom attribué illico au copain (et adopté par toute la famille de fêlés) et tronche du copain qui n’a trouvé à répondre que ‘Groumpf’ (avec assez d’humour, il faut le reconnaître).

Le “Groumpf” dont il est question ici – comme en témoigne la photo bientôt jointe par l’internaute – n’est autre que le héros du Péril Groumf (parution : mars 2017). Car ce fut dans l’album Lutins en milieu urbain (2003) que le vrai-faux-yéti fit sa première apparition. À la veille de son grand retour, c’est peu dire si celui-là est fier de hanter depuis si longtemps les consciences…