Au poil !

Ici, nous retrouvons donc les Lutins Urbains en bien fâcheuse posture. La Brigade de Répression de l’Onirisme vient de les chasser et les lutins doivent fuir. Alors, bien sûr, on pourra être sensible au côté totalement déjanté de la question mais pas que. Parce qu’une brigade contre l’onirisme, moi, ça me laisse présager un petit côté Big Brother qui, lui, est loin d’être fun […].

Parce qu’il se passe en Bretagne, il est aisé de voir combien ce tome est cher à l’auteur qui par son décalage habituel nous amène à la découverte de sa région que ce soit des menhirs, des musiques ou, bien sûr, de la gastronomie. L’auteur aime sa Bretagne et, si ce n’est déjà le cas, nous la fait aimer avec beaucoup de finesse […].

Une fois encore, j’ai adoré me plonger dans le style totalement décalé de l’auteur qui nous raconte certes une histoire mais qui nous offre surtout une ambiance, qui sait nous faire réfléchir sur les mots et qui joue parfaitement de sa voix qui s’invite en note de bas de page. Une écriture décalée qui ne manque pourtant pas de nous faire réfléchir sur de lourdes questions et invite la Bretagne en nous […].

Une fois encore j’ai adoré le décalage proposé, un décalage qui se lie à beaucoup de profondeur mine de rien […]. Si vous ne connaissez pas encore les Lutins Urbains, je ne peux que vous engager à aller à la découverte de cette série à laquelle on devient vite accro.