Mais d’où viennent toutes les idées de Renaud Marhic ? Des légendes bretonnes qu’il affectionne particulièrement ou de son œil critique sur la société contemporaine ?
C’est la judicieuse question soulevée par Le Télégramme à l’occasion de la prestation du Petit Reporter de l’Imaginaire à Pont-Aven, samedi soir dernier.
Vous avez une heure, défense de copier sur son voisin…
Alors qu’il se produit aujourd’hui et demain à Pont-Aven, c’est dans l’hebdo Le Ploërmelais – 120 km plus loin ! – qu’apparaît le Petit Reporter de l’Imaginaire*.
Il en profite pour entériner le déjà célèbre slogan de ses romans “7-77 ans” : “Les Lutins Urbains, la série qui fait se bidonner les petits sans oublier de faire marrer les grands !”
* En cela confirmant le proverbe voulant que “nul n’est prophète à Pont-Aven s’il n’a un pinceau dans l’oreille”…
Le Petit Reporter de l’Imaginaire tient ici à rappeler qu’il décline toute responsabilité quant aux commentaires de sa consœur Barbara La Frange (alias Dorothy W. Mac Cottingley) sur Les Lutins noirs et sa personne, tant sur ce propre site que sur des sites partenaires.
Merci.
Que fera-t-il à 104 ans ? Sait-il jouer de la trompette ? Lui arrive-t-il de sauter un repas ? Si le Petit Reporter de l’Imaginaire voulait faire dans la discrétion, c’est raté !
En témoigne l’interview – twittée, retwittée, et dix de der ! – que publie le blog littéraire Rêves et Imagines à l’occasion de la parution des Lutins noirs, tome 3 de la série “7-77 ans” Les Lutins Urbains.
26 juillet 2015, le Petit Reporter de l’Imaginaire est à la Ferme d’Antea de Brasparts. La presse s’en mêle…
Toutes ces critiques positives… tous ces avis élogieux…
On finissait par se demander comment le Petit Reporter de l’Imaginaire arrivait à faire l’unanimité des bookblogueuses et autres acteurs de la blogosphère littéraire autour de ses fameux Lutins Urbains…
La réponse pourrait bien se trouver ici.
Sur cette photo représentant le Petit Reporter lors de sa réception par l’équipe de l’association Parlons Livres, on comprend mieux la méthode utilisée par l’intéressé : pour se faire bien voir, il leur offre des sucettes géantes !
© Toro Press
On aurait vu ces derniers temps, le Petit Reporter de l’Imaginaire nez-à-nez avec un rhinocéros…
– Chelou ! s’exclament les mieux informés.
Pas de doute en tout cas, les préparatifs des Lutins noirs – tome 3 de la série “7-77 ans” Les Lutins Urbains – s’effectuent au pas de charge !
Donc, le Petit Reporter de l’Imaginaire, quand il n’écrit pas, lit.
Et pas un livre – ou presque ! – où il ne trouve trace de ses petits amis.
Aujourd’hui, John Irving, qui n’a pas son pareil pour comparer humains ou animaux aux lutins :
Babette était petite – et en conséquence la favorite de Lilly – avec un visage de lutin qui, dans la pénombre du hall, prenait (sous certains angles), un aspect désagréable de rongeur*.
* L’Hôtel New Hampshire, Seuil 1982.
Comme ça ! Il est mourant, ce petit lutin d’Australie. Tenez-le à l’œil, un coup de balai quand ce sera fini*.
* Liberté pour les ours !, Seuil 1991.
Elle n’aurait pas été trop mal avisée de se faire épiler les bras, aussi ; mais la seule autre mesure anticapillaire qu’elle avait prise était de couper ses cheveux noirs et brillants aussi court qu’un garçon, une coupe de lutin espiègle*.
* Je te retrouverai, Seuil 2006.
Il y avait aussi un personnage de femme inspiré par Katie. Danny Angel l’avait nommée Caitlin ; il en faisait un lutin menu doté d’une propension excessive à l’infidélité sérielle*.
* Dernière nuit à Twisted River, Seuil 2011.
Le Petit Reporter de l’Imaginaire en plein check-up. © Les Pictographistes – Portraits d’auteurs de polars.
Quelques semaines en arrière…
Festival Mauves en Noir. Les Docteurs polar entraînent le Petit Reporter de l’Imaginaire à l’écart. Les voilà bientôt installés dans la petite salle dite des “Pictographistes”. Un curieux interrogatoire commence alors :
– Typhus ?
– T’es fou !
– Maladie du sommeil ?
– Tse… tse...
– La dengue ?
– Toi-même !
– Paludisme ?
– On peut pas tout lire…
Vaccinations, check-up médical, bilan psychologique… tout y passera !
Point besoin d’être grand clerc pour le comprendre : le Petit Reporter poursuivait là ses préparatifs en vue du tome 3 de sa grande série “7-77 ans”. Et la rigueur de l’exercice ne laisse guère de doute à ce sujet : Les Lutins noirs s’annoncent d’ors-et-déjà comme la plus périlleuse, la plus haletante, la plus exotique aventure à laquelle les lecteurs de la saga Les Lutins Urbains n’aient jamais été confrontés…
Donc, le Petit Reporter de l’Imaginaire, quand il n’écrit pas, lit.
Et pas un livre – ou presque ! – où il ne trouve trace de ses petits amis.
Aujourd’hui, Charles Baudelaire (1893-1902), avec ce poème extrait des Fleurs du mal (dont a su se souvenir la traductrice des Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire, de Daniel Handler, quand il s’est agi de donner un nom français au “Littlest Elf”…).
La Muse malade
Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu donc ce matin ?
Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes,
Et je vois tour à tour s’étaler sur ton teint
La folie et l’horreur, froides et taciturnes.Le succube verdâtre et le rose lutin
T’ont-ils versé la peur et l’amour de leurs urnes ?
Le cauchemar, d’un poing despotique et mutin,
T’a-t-il noyée au fond d’un fabuleux Minturnes ?Je voudrais qu’exhalant l’odeur de la santé
Ton sein de pensers forts fût toujours fréquenté,
Et que ton sang chrétien coulât à flots rythmiquesComme les sons nombreux des syllabes antiques,
Où règnent tour à tour le père des chansons,
Phœbus, et le grand Pan, le seigneur des moissons.
Le Petit Reporter de l’Imaginaire en pleine exploration.
Que se passe-t-il ?
Dans les milieux autorisés, il se murmure que le Petit Reporter de l’Imaginaire aurait troqué sa célèbre casquette contre un casque de brousse…
On l’aurait vu aussi arpenter les rayons “géographie” des plus grandes librairies de voyage…
Des cartes, une boussole, un sextant, rien ne semble lui manquer pour mettre le cap sur des îles lointaines…
Bref, les préparatifs du tome 3 de la série Les Lutins Urbains battent leur plein !
Gageons qu’on en apprendra bientôt plus sur ce troisième opus au titre aussi prometteur qu’énigmatique : Les Lutins noirs…
Scène ordinaire dans la vie du Petit Reporter de l’Imaginaire : un salon littéraire… deux lecteurs viennent de quitter le stand des “Lutins Urbains” et autre “polars féeriques”… L’un s’en repart un livre sous le bras, l’autre pas. Mais qu’ils aient ou non bourse déliée, l’un et l’autre s’en vont un peu plus riches qu’ils étaient arrivés…
C’est affaire de “dédicace contée” ! Car plutôt que faire l’article, le Petit Reporter, lui, conte à tout va ! Pas un visiteur à repartir sans une histoire de Korrigans, de Corriks, de Korils, de Poulpikans et Poulpiquets, à moins que ce ne soit de Kornigans ou de Cornicanets… Et puis, au hasard des récits qui s’enlacent et s’entrelacent au canevas de son imaginaire, le Petit Reporter vous dira peut-être aussi quelques mots sur l’Ankou, la Dame Blanche, sans oublier Bag Noz et Ville d’Ys…
Bien sûr, fidèle à l’esprit des Lutins qui ont le lucre en horreur, la “dédicace contée” est sans obligation d’achat, parole de Petit Reporter !
Demandez-lui comment la salive ne vient pas à lui manquer à l’occasion de ces “veillées” improvisées, et, là encore, c’est à un registre typique du Petit Peuple qu’il empruntera : “Dans ces cas-là, je pense à une vieille recette de saucisse préparée dans de l’ail et du chou. La salive me revient aussitôt…”
Le Petit Reporter de l’Imaginaire fait partie de ces gens qui ont compris depuis longtemps que mieux vaut parler aux murs qu’à certains humains…
Tous les billets Des écrivains et des lutins, Des musiciens et des lutins, Des dessinateurs et des lutins, et Les lutins font le mur sont extraits de : Le Lutin dans tous ses états – représentation polymorphe du Petit Peuple dans la culture contemporaine, © Renaud Marhic, 2013-work in progress.
📌 Les Lutins Urbains, c’est qui ? c’est quoi ?
📌 Où lire des extraits des Lutins Urbains ?
📌 Où acheter les Lutins Urbains ?
Le Petit Reporter de l’Imaginaire fait partie de ces gens qui ont compris depuis longtemps que mieux vaut parler aux murs qu’à certains humains…
Tous les billets Des écrivains et des lutins, Des musiciens et des lutins, Des dessinateurs et des lutins, et Les lutins font le mur sont extraits de : Le Lutin dans tous ses états – représentation polymorphe du Petit Peuple dans la culture contemporaine, © Renaud Marhic, 2013-work in progress.
📌 Les Lutins Urbains, c’est qui ? c’est quoi ?
📌 Où lire des extraits des Lutins Urbains ?
📌 Où acheter les Lutins Urbains ?
Le Petit Reporter de l’Imaginaire, c’est bien connu, a plus d’une corde à son arc.
(À ceux qui lui disent : – Ben alors t’as qu’à jouer d’la harpe ! Il répond : – Ça vaut toujours mieux que d’jouer du pipeau…)
Bref ! Cette année encore il traînera sa casquette au Salon du Livre de Paris, où il représentera sa littérature noire et policière.
Et cette année encore, il se fera une joie et un devoir de rencontrer – par le plus grand des hasards – les lecteurs de ses œuvres “7-77 ans”. Blogueur ou lectrice, lecteur ou blogueuse, on viendra donc le nez en l’air et sifflotant, au stand N82 (Éditions Terre de Brume), où l’on tombera, par inadvertance, sur le père des Lutins Urbains…
Nota Bene : d’aucuns prétendent que le Petit Reporter en profiterait pour nouer des partenariats, ou pire, dédicacer sous le paletot les tomes 1 et 2 de sa série – L’attaque du Pizz’ Raptor et Le dossier Bug le Gnome – dont ses poches regorgeraient…
(Pour ceux qui se demandent comment l’on peut dédicacer “sous le paletot” des ouvrages se trouvant dans les poches dudit manteau, écrire au blog qui transmettra…)
Donc, le Petit Reporter de l’Imaginaire, quand il n’écrit pas, lit.
Et pas un livre – ou presque ! – où il ne trouve trace de ses petits amis.
Aujourd’hui, Robert Stevenson (1850-1894), auteur de L’Étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde :
Pendant deux jours je me torturai la cervelle pour trouver une intrigue quelconque ; et la seconde nuit, je rêvai la scène de la fenêtre, ainsi qu’une scène qui fut divisée plus tard en deux, dans laquelle Hyde, poursuivi pour quelque crime, prenait la poudre médicinale et subissait sa transformation en présence de ses poursuivants. Tout le reste a été composé à l’état de veille et consciemment, bien que je crois pouvoir y reconnaître pour une grande part la manière de mes brownies […]. Tout ce qui me fut donné, c’est la matière de trois scènes et l’idée centrale d’un changement volontaire devenu involontaire. Va-t-on trouver que je manque de générosité si, après avoir encensé libéralement mes collaborateurs invisibles, je les jette, ici, pieds et poings liés, dans l’arène des critiques ? Car l’affaire des poudres, que tant d’entre eux ont blâmée, n’est nullement mienne, je suis heureux de le dire, mais appartient aux brownies*.
* Un chapitre sur les rêves, Robert-Louis Stevenson, 1888.
Pour la Saint-Valentin, ayez l’esprit lutin !
Little rural Riding Hood, Tex Avery, Metro Goldwing Mayer, 1949.
Où cela s’arrêtera-t-il ?
Après le site Plume Libre, c’est au tour du blog Des encre sur le papier d’interviewer le Petit Reporter de l’Imaginaire alias Renaud Marhic. (“C’était encore il y a peu le contraire…” se murmure-t-il dans les milieux bien informés.)
L’occasion en tout cas, pour le créateur de la série Les Lutins Urbains, d’en dire un peu plus sur lui-même, de ses traumatismes de jeune lecteur à son actuelle méthode de travail…
Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ?
En littérature, il n’y pas plus mauvais conseiller que l’entourage immédiat. Rappelez-vous ce que disait Adèle Foucher (à la ville madame Victor Hugo) alors que son mari terminait ‘Les Misérables’ : ‘C’est pas encore avec ça qu’on partira en vacance à Guernesey…’ […]
Donc, le Petit Reporter de l’Imaginaire, quand il n’écrit pas, lit.
Et pas un livre – ou presque ! – où il ne trouve trace de ses petits amis.
Aujourd’hui, Molière (1622-1673), à travers les propos qu’on lui prête concernant un autre célèbre auteur dramatique :
Un jour […], pendant que Molière s’habillait, deux hommes d’esprit entrèrent chez lui et parlèrent avec de grands éloges d’une tragédie de Corneille jouée la veille pour la première fois. Molière les écoutait sans dire mot. Quand il fut habillé : “Eh bien, Messieurs, vous croyez donc, leur dit-il, que Corneille est l’auteur de ce que vous avez entendu ? Apprenez qu’il y a un petit lutin qui l’a pris en amitié et qui a de l’esprit comme un lutin. Quand il voit que Corneille se met à son bureau pour se ronger les ongles et tâcher de faire quelques vers, alors le petit lutin s’approche et lui dit quatre vers, huit, dix, quelquefois jusqu’à vingt de suite, qui sont au-dessus de tout ce qu’un homme peut faire. Après quoi, le petit lutin, qui est méchant comme un lutin, se retire à quelques pas en disant : ‘Voyons comment le vilain va faire tout seul*.’”
* Causeries d’un Curieux – tome 3, Feuillet de Conches, Paris 1864.
Donc, le Petit Reporter de l’Imaginaire, quand il n’écrit pas, lit.
Et pas un livre – ou presque ! – où il ne trouve trace de ses petits amis.
Aujourd’hui, Philippe Djian :
J’ai raccroché et ensuite, en regardant autour de moi, j’ai pu constater que le miracle était pas arrivé, les petits nains s’étaient pas pointés pour faire le ménage pendant que je donnais mon coup de fil. J’ai quand même débarrassé les assiettes posées sur ma machine à écrire et ensuite je l’ai secouée dans tous les sens pour faire tomber les miettes, ça fait déjà longtemps que je me suis aperçu que les gens respectent rien, j’ai pas été étonné*.
*Zone érogène, Philippe Djian, Bernard Barrault, 1984.
Dans le courant du mois, j’ai cru trouver la solution à nos problèmes de fric. J’ai répondu à une petite annonce qui proposait du travail à domicile pour des personnes sérieuses. […] J’ai ouvert le carton sur la table.
– Qu’est-ce que c’est ? a demandé Henri.
– Un cadeau du ciel, j’ai dit.
J’ai retiré la paille qui recouvrait le dessus et je suis tombé sur un stock de petites figurines en plastique rouge terminées par un pic, des petits lutins, ces trucs qu’on plante sur bûches de Noël. Des milliers et des milliers, enchevêtrés les uns dans les autres. C’était comme s’ils GROUILLAIENT.
[…] J’ai repéré trois pots de peinture sur le côté et une lettre d’explication : « NOIR pour les yeux. BLANC pour la barbe. DORÉ pour les chapeaux*. »
*Maudit manège, Philippe Djian, Bernard Barrault, 1986.
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